Histoire des services secrets français

 Partie 1 : « L’heure des combats 1940-1960 ».

Après la capitulation, et avec l’appui des Britanniques, les Français libres vont construire de toutes pièces de « vrais » services spéciaux.

Leurs exploits en France occupée sont légion : renseignement, sabotages, missions homo (homicide), désinformation.

A la Libération, les services spéciaux prennent le nom de SDECE (Service de documentation extérieure et de contre-espionnage) et s’engagent ardemment dans les guerres de décolonisation.

 Les services spéciaux combattent le Viêt-minh en Indochine puis, pendant la guerre d’Algérie, assassinent dans toute l’Europe les fournisseurs d’armes du FLN.
les services spéciaux feront de même en Afrique noire avec les opposants à la politique gaullienne.

Partie 2 : « Les années chaudes de la Guerre Froide ».

En 1961, l’édification du mur de Berlin marque définitivement la séparation du monde en deux grandes sphères d’influence : les partisans de la démocratie et de l’économie de marché d’un côté, de l’autre, le Rideau de fer et l’Est, dirigé par l’URSS.

Les deux blocs se lancent dans une course aux armements – y compris atomiques – inédite dans l’histoire du monde, qui fera régner entre eux l’équilibre de la terreur.

Les espions sont partout, les contre-espions les traquent. La manipulation, l’intoxication, le retournement sont les craintes majeures des services.

Partie 3 : « Le grand malentendu 1981-1989 ».

 


Avec l’arrivée de François Mitterrand et de la gauche au pouvoir, la France va non seulement devoir faire face à la défiance de ses services secrets, mais également à celle de son partenaire américain.

Si les services secrets relèvent le gant en s’illustrant à travers l’affaire Farewell, celle du Rainbow Warrior les déstabilise durablement et jette un grand discrédit sur le gouvernement et son président, François Mitterrand.

Partie 4 : « Nouvelles guerres d’un nouveau monde 1989-2009 ».

Après la chute du mur de Berlin, les services vont s’engager dans l’espionnage économique tout en modernisant leur structure et en se dotant de nouveaux outils comme les satellites d’observation.

Mais, très vite, l’ensemble de l’appareil de renseignement bascule vers la lutte antiterroriste. Depuis le 11 septembre 2001, cette priorité demeure absolue.

Partie 5 : « Mitterrand et les espions ».

Toute la vie politique de François Mitterrand est marquée par sa relation douloureuse et méfiante avec les services secrets et de renseignement.

Leurs succès – comme l’affaire Farewell – ne le convaincront jamais vraiment, mais leurs échecs provoqueront – comme l’affaire Greenpeace – des scandales si énormes que son pouvoir s’en trouvera mis à mal.

Laissant faire, consentant, des oeuvres de basse police par la cellule de l’Elysée, ayant le plus grand mal à gérer au quotidien les activités des services secrets, François Mitterrand reste fondamentalement un homme de la 4ème République, faisant peu confiance aux services, redoutant leurs initiatives, et cherchant en fait à s’en passer.

L’histoire de la relation entre François Mitterrand et les services se résume en un mot : malentendu. Le président aurait souhaité disposer de machines dociles, transparentes et efficaces, trois qualités qu’aucun service au monde ne sait cumuler.

Quant aux services secrets, ils auraient souhaité des directives précises et sans arrière-pensée, qu’un chef d’Etat ne peut pas donner.

source LCP

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